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Cancer du sein :comment préserver la qualité de vie ?

Aujourd’hui, près de 9 femmes sur 10 guérissent de leur cancer du sein. Derrière ce chiffre, se cache une autre réalité. Malgré leur efficacité, les traitements peuvent être responsables d’effets secondaires qui dégradent la qualité de guérison de milliers de femmes : fatigue, nausée, vomissement, douleurs articulaires…

Plus de 30 000 patientes par an, atteintes de cancer du sein, présentent une altération de leur qualité de vie liée à la toxicité chronique des traitements.

Et si Gustave Roussy pouvait changer le quotidien de ces femmes ?

Parce que chaque personne est unique, son cancer l’est aussi ! Il est urgent de pouvoir adapter les parcours de soin au risque de rechute de chaque patiente. L’objectif : éviter des traitements aux femmes qui n’en ont pas besoin.

Gustave Roussy lance ainsi un programme inédit de recherche « 50 nuances de rose ». Les équipes de chercheurs ont comme ambition d’identifier le risque individuel de rechute dès le diagnostic et de comprendre les mécanismes biologiques à l’origine des toxicités afin de mieux les prévenir.

cancer du seinPersonnaliser la prise en charge pour une meilleure guérison ?

mr_andre

« Maintenant que nous guérissons de plus en plus de patientes, il faut s’attacher à ce qu’elles puissent vivre avec la meilleure qualité de vie possible en prévenant les éventuelles toxicités et séquelles liées aux traitements. Explorer des approches d’analyses personnalisées permettant d’envisager dès le diagnostic un plan de traitements adapté à son risque de rechute est notre priorité. Si le risque de rechute est faible, alors nous pourrons proposer dès le diagnostic un plan de traitement allégé. »

Pr Fabrice André, Directeur de la recherche à Gustave Roussy.
pistilli

« Notre campagne s’appelle « Tout n’est pas rose » car les effets secondaires des traitements du cancer du sein ne sont pas négligeables. Cela peut changer la qualité de vie de nos patientes et parfois le retour au travail. À Gustave Roussy, nous mobilisons nos moyens de recherche pour identifier, dès le diagnostic, le traitement adapté au risque personnel de rechute de chaque patiente. Il nous faut identifier des biomarqueurs, c’est-à-dire des facteurs liés aux caractéristiques de la tumeur et de la patiente qui permettront de donner le bon traitement et la bonne durée de traitement. »

Dr Barbara Pistilli, Cheffe du Comité de pathologie mammaire à Gustave Roussy

Faites équipe avec les chercheurs, les soignants, les patientes et leur famille.
Tous ensemble, accélérons la recherche sur le cancer du sein !

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Cancer du sein triple négatif

et immunothérapie

Cancer du sein triple négatif

et chimiothérapie

Le traitement standard du cancer du sein triple négatif localisé consiste à combiner de l’immunothérapie, plus précisément le pembrolizumab, à la chimiothérapie.

Cette immunothérapie est administrée 6 mois avant la chirurgie, conjointement avec la chimiothérapie, et poursuivie durant 6 mois après la chirurgie. Mais, on observe chez 4 500 patientes par an, une disparition complète de la tumeur lors de l’opération. Malgré l’absence de signe clinique de la maladie, ces femmes devront suivre le protocole et recevoir 6 mois d’immunothérapie post-opératoire. Les effets secondaires des immunothérapies sont variables (complications neuroendocriniennes, cardiaques, pulmonaires, fatigue sévère…) et peuvent empêcher un retour à une vie normale.

Prochaine étape

Pour les patientes qui ne présentent plus de signes cliniques de cancer après la chirurgie, déterminer si la suppression de l’immunothérapie post-opératoire apporte les mêmes chances de guérison.

Bénéfices attendus

Raccourcir le délai de traitements.

Epargner l’exposition au risque de toxicité de l’immunothérapie.

Offrir une meilleure qualité de guérison.

Réaliser des économies importantes pour notre système de santé.

Dans les cas de cancer du sein triple négatif diagnostiqué à un stade précoce, les médecins ont recours de façon standard à une chimiothérapie adjuvante (administrée avant la chirurgie). Aujourd’hui, plus de 90 % des patientes présentent une fatigue sévère en lien avec la chimiothérapie.

Ce protocole est suivi pour les tumeurs mesurant plus de 5 mm. Si ces tumeurs présentent un taux élevé de TIL*, le pronostic est excellent même sans chimiothérapie. *TIL : lymphocytes présents dans une tumeur de petite taille, sans ganglions lymphatiques et à forte infiltration tumorale.

Prochaine étape

Déterminer si l’utilisation de la chimiothérapie adjuvante pour les patientes dont la tumeur présente un fort taux de TIL apporte un réel bénéfice.

Bénéfices attendus

Raccourcir le délai de traitements.

Épargner l’exposition au risque de toxicité de la chimiothérapie.

Offrir une meilleure qualité de guérison.

Réaliser des économies importantes pour notre système de santé.

Votre don est essentiel pour financer les analyses exploratoires sur les échantillons tumoraux et sanguins de ces deux protocoles de soin.

UN PROGRAMME
NOVATEUR :

50 NUANCES DE ROSE

Personnaliser les traitements en fonction du risque personnel de rechute et de développer des toxicités.

Avec ce programme inédit, Gustave Roussy ambitionne de développer de nouveaux protocoles de soins adaptés au risque personnel de rechute et de toxicités pour préserver la qualité de vie de toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein.

Identifier le meilleur traitement possible pour chaque patiente et le personnaliser selon son risque personnel.

L’équipe de Gustave Roussy en charge de ce programme, menée par Barbara Pistilli, cheffe du comité de pathologie mammaire, veut évaluer pour chaque patiente son risque de rechute et comprendre les mécanismes à l’origine des toxicités liées au traitement afin de mieux les prédire.

Objectif :

Identifier des biomarqueurs, c’est-à-dire des facteurs qui sont liés aux caractéristiques de la tumeur et à la patiente, qui permettront de donner le bon traitement et la bonne durée de traitement à chaque patiente.

Résultats attendus : Après 3 ans de recherche
Besoin de financement : 1 650 000 €

Évaluer les biomarqueurs caractéristiques de la tumeur de chaque patiente

Financer le temps de recherche nécessaire aux analyses de l’ADN tumoral circulant, aux analyses des biopsies et au déploiement de l’intelligence artificielle à toutes les données collectées.

À 33 ans, on m’a diagnostiqué un cancer du sein hormonodépendant positif aux récepteurs à l’œstrogène et muté BRCA 1. Au début de mon parcours de soins, l’hôpital qui m’a suivi a géré l’urgence : traiter la maladie sans prendre en compte les effets secondaires. C’est à Gustave Roussy que j’ai bénéficié d’un suivi complet.

J’ai eu une chimiothérapie adjuvante et une mastectomie. J’ai ensuite eu 3 semaines de radiothérapie et j’ai commencé l’hormonothérapie que je vais devoir prendre pendant 5 ans. Je suis également une thérapie ciblée pendant 1 an.

« Je ne serai plus la même personne qu’avant la maladie. »

Avec ces traitements, j’ai bien évidemment de nombreux effets secondaires : bouffées de chaleur, fatigue, insomnies, douleurs musculaires, je me sens rouillée malgré mon âge. La thérapie ciblée m’occasionne des nausées et des troubles de la mémoire.

« Prendre en compte tous les aspects de la maladie permet à chaque patient de guérir, mais de guérir bien. »
Lire le témoignage

3 NUANCES DE ROSE pour faire équipe avec nous !

Le don ponctuel

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Le parrainage d’une équipe de chercheurs

À partir de 25/mois, vous devenez parrain de l’équipe de chercheurs contre le cancer du sein et êtes membre à part entière de ce Labo. Vous recevez de l’information régulière, êtes invité(e) chaque année à rencontrer cette équipe dans son laboratoire et bénéficiez de 66 % de déduction fiscale sur l’ensemble de vos dons*.

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La cagnotte en ligne

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À quelle occasion ?

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...

Gustave Roussy, 1er centre français et européen

de lutte contre le cancer

Le cancer du sein représente un enjeu majeur de santé publique. Il est responsable de 12 000 décès chaque année, soit la 1ère cause de mortalité chez la femme. Gustave Roussy mobilise les meilleurs chercheurs pour proposer des traitements innovants et personnalisés à chaque patiente. Mieux détecter, mieux soigner, mieux accompagner, Gustave Roussy renforce sans cesse ses connaissances pour contrer la maladie et la vaincre.

Faites équipe avec les experts de la cancérologie !

1
équipe

de 15 chercheurs et cliniciens dédiés à la recherche contre le cancer du sein.

0

patientes prises en charges en 2023 pour un cancer du sein.

0

patientes ont étés inclus dans un essai clinique en 2023